Underworld blood wars

Parfaitement dispensable, un nouvel opus convenu aux effets spéciaux baclés (le rendu des lycans est catastrophique).

On ne réhausse pas le niveau avec l'acting fadasse du sans charisme échappé de Divergdaube...

Une série B qui aurait pu et du passer directement par la case DTV..

3/10 pour le vieux vampire

TRANSFORMERS THE LAST KNIGHT

Rien que pour la scène d'intro mémorable où Merlin bourré vient tater du baton avec la conserve géante, cet étron mérite son petit billet. Arthur et le black m'ont achevé....

Apparemment, Hopkins a du mal à payer sa maison de retraite...

Effets ok, acting pourri mais la relecture historique made in US est savoureuse.

10/10 Bravo, ils ont détrôné la scène du burrito de Battleship, un exploit pour la légende...

10/10 ???? Une blague?

Je mettrai 3/10 pour les effets spéciaux et la bande son, pour le reste scénario illisible, acteurs pas au top, la relecture de l'histoire, c'est du second degré ? Ou ils y ont cru, et alors c'est grave. A acheter en BR pour tester ses enceintes et peut-être sa TV 4K, une partie du film ayant été tourné en IMAX.
(Ce qui en projection en salle se traduit par des variations du format d'image désagréables)

Vu hier soir, en légère avant-première, le "Valérian" de Besson, dans une salle totalement pleine. Fan absolu de la série, je ne pouvais voir ce film sans faire la comparaison avec la BD, exercice qui n'est pas toujours favorable au film (voir les "Michel Vaillant" et autres "Blueberry").

Le film est autonome et peut être vu sans rien en perdre par quelqu'un ne connaissant pas la BD, et c'est comme ça que j'ai essayé de le noter. Globalement j'ai trouvé qu'il constituait un excellent divertissement, comparable aux autres films de space opéra, les "Star Wars", "Star Trek" (nouvelle série) et autres "Avatar"... Plus léger que "Star Wars", plus imaginatif que "Star Trek", aussi écolo qu'"Avatar", film avec lequel les similitudes sont les plus grandes...

Côté très positif, ce qui m'avait plu dans l'univers de la BD est bien restitué avec des mondes extraterrestres peuplés de créatures étranges dotées de pouvoirs plus ou moins étendus. On retrouve aussi très bien le vaisseau spatial de nos deux héros, si caractéristique. Disons que les effets spéciaux sont très réussis et on en prend plein la vue.

Les héros se meuvent dans un environnement différent de la BD, où ils étaient quasiment autonomes. Ici, ils font partie d'un système militaire dirigé par la Terre, et "obéïssent" à une hiérarchie, ce qui modifie leur mode de fonctionnement. Leur caractère, sans calquer parfaitement la BD dans leur relation, est assez bien rendu et le jeu des deux acteurs tout à fait correct. Disons que la Laureline du film est assez proche de la Laureline de la BD, Valérian un peu moins, mais si on ne connait pas la BD, tout est crédible et on apprécie le parcours des deux jeunes soldats (on ne parle pas d'agents spatio-temporels, et il n'y a pas de voyage dans le temps).

Reste le scénario, qui reprend la trame de "L'Ambassadeur des ombres" en y greffant la destinée tragique d'une planète pourtant pacifique. Pas très complexe et facile à suivre, il souffre un peu d'une partie centrale en forme de course poursuite assez linéaire. C'est aussi là que l'on retrouve quelques séquences marquantes de la BD (l'attaque aux cocons, la méduse, le polymorphe). Et j'ai trouvé que la débauche d'effets spéciaux et d'action quand Valérian récupère le transmutteur, tout en étant spectaculaire au plan du spectacle, était vraiment "too much" au plan de la crédibilité.

Le public semble avoir aussi apprécié le spectacle, attendant une bonne moitié du générique avant de commencer à se lever...

Je n'aime pas trop noter un film à chaud, mais un 8.5/10 me semble justifié.

Une critique qui fait plaisir à lire.

Merci pour cette critique.

Je l'ai vu ce soir en 3D.
C'est beau, des belles scènes d'action mais il faut attendre trop longtemps pour que l'histoire devienne vraiment captivante, en connaissant enfin l'intrigue.
Le début, c'est du spectacle mais ça ne pose pas suffisamment les bases de l'histoire.
La deuxième moitié du film est bien. Je ne sais pas si Luc Besson ne devrait pas rallonger un peu le début pour rajouter un peu d'élément de l'histoire aux scènes d'action.

Je partage tout à fait ...

Dunkerque

Nolan a l'intelligence de ne pas surenchérir sur le soldat ryan. Cela reste un survival, appuyé par un montage sonore taillé au laser et d'une efficacité redoutable.

La mise en scène grandiose permet de se passer de dialogues inutiles où seul l'espace temps à 3 niveaux de lecture rythme les images.

La volonté de rallier le plus large public est à mon sens la seule faiblesse de ce film à voir impérativement.

9/10

Faute d'amour :



Andreï Zviaguintsev filme les paysages neigeux de Russie comme les cœurs des monstres qu'il dépeint. Tout semble propre et clair mais tellement froid... L'espace d'une ballade, d'un regard ou d'une étreinte peut vivre l'instant fugace ou l'enfant se délivre. Cet instant ou l'innocence émerge de la crasse d'un amour absent. L'analyse fera mal, celle d'une société (pas seulement Russe) perdue et passive, égocentrique jusqu’à dans l'altruisme; coincée entre l'ordre moral, le besoin de paraitre et la dépendance a des sentiments que les personnages ne font plus que fantasmer. La vérité c'est que l'amour ne se défend même plus d’exister, flottant dans l'air comme la rémanence d'un passé lointain. Ne prenant jamais le chemin le plus simple, ne cherchant pas a tirer de larmes ou a émouvoir artificiellement, Zviaguintsev propose une œuvre brute, presque comme un documentaire au cœur de l'intime.

Faute d'amour, antidote a la paranoïa ambiante nous laisse seuls face aux douleurs du passé, le souffle coupé.

L'exercice clinique est aussi cinglant que désespérant. Un très grand film.

Atomic Blonde :



Voila un film qui ne se prend a aucun moment au sérieux et qui assume son délire de bout en bout. Ca ressemble a James Bond ou a Jason Bourne mais avec ce coté "j'me prend trop au serieux" en moins et ce n'est pas forcément plus mal. Parce que le scénario d'Atomic blonde n'est en rien plus con ou abracadabrantesque que ceux des centaines de films d'espionnage l'ayant précédé. Le Juke box permanant qui s'enchaine sans temps mort aurait pu me déconfire mais il est bien choisi et accompagne a merveille l'action se déroulant dans un tempo proche d'une mécanique de haute précision. N'allez pas chercher en voyant Atomic Blonde autre chose que ce qu'il nous propose : De la bonne zik et de l'action non stop impeccablement filmée. Un bon divertissement.

Mother !



Que Darren Aronofsky soit ambitieux c'est acté, qu'il fasse preuve d'une vraie vision d'auteur aussi. Ceci dit, etre ambitieux est une chose, mais en venir a vouloir naviguer de la Création a L'Apocalypse en 120 minutes dans un cadre aussi restreint c'était presque suicidaire. Dans l'intention, c'est tout a fait génial, dans la forme c'est inaudible et dans le fond c'est tout de même très chiant. Pour résumer, Il y a la terre, la nature et le créateur (différencier la terre et la nature est déjà une erreur qui plombe le propos de facto) Le créateur est par définition mégalomane, la nature sage et bienveillante et la terre ne fait que subir. Tout ceci est bien évidemment embrumé par une intrigue mystérieuse autour d'un couple qui ne s'aime plus et divers personnages dont je vous laisserais le soin de découvrir vous même l'identité réelle. Supercherie ou chef d’œuvre en trompe l’œil ? Finalement, on en vient a s'en foutre parce qu'Aronofsky reste comme souvent juste dans son délire et il jette le spectateur dans le fossé. Meme le cast. plutôt alléchant est écrasé par l'excès de caricatures d'un scenario éprouvant heureusement contrebalancé par une réalisation impeccable. Mother ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes en enfilant les symboles comme des perles et n'accouchera finalement que d'un Milkshake biblique sans intérêt.

Pour le réconfort :



Probablement le film le plus fauché que j'ai pu voir cette année... Et pourtant, c'est aussi un des meilleurs que ce soit dans l'intention, dans sa sincérité qui n'est objectivement pas contestable ou dans le constat qu'il dresse d'une société française qui ne pense plus rien ni de sa filiation ni de son héritage. Pour le réconfort c'est une succession de monologues et d'engueulades car parler fort est désormais le seul moyen d'exister et de se faire respecter, de débattre, enfin d’être considéré pour autant que ce soit encore possible. Non, il n'y a pas que 2 France mais autant de France que de Français et autant de mépris des uns pour les autres. Vincent Macaigne c'est "l'ouvre boite" de Pandore, celui qui pose les questions dans le cadre et qui laisse la tragédie prendre corps. Le film est a mon sens un petit miracle, mêlant autant la poésie des images (beaucoup de plans absolument merveilleux accouchés de 3 bouts de ficelle) des séquences hilarantes (même si le rire est plus jaune que franc) et une réflexion politique exigeante sur la fragmentation infinie de notre société. Les acteurs eux, sont criants de vérité. D’où venons nous ? Qui sommes nous ? Ou allons nous ? On peut très bien s'en foutre, il nous restera alors ce film comme témoignage de nos propres lâchetés......pour le réconfort.

Avant de présenter ma critique de "Star Wars : Les Derniers Jedi", je tiens à expliquer ma vision de cette saga et mes attentes vis à vis des films à venir.
La première trilogie mettait en place une histoire cohérente, avec un début et une fin, et qui pouvait se suffire à elle seule. Elle nous familiarisait avec un monde où des initiés, les Jedi, pouvaient dominer la Force après un apprentissage, pour faire le bien, ou le mal si l'on se trouvait du côté obscur.
Cette première trilogie laissait en suspens un mystère : comment Dark Vador avait-il basculé du côté obscur, et la prélogie fut construite pour nous relater cette descente aux enfers.
"Rogue One", en marge des trilogies principales, nous présenta de manière logique et cohérente des événements qui se passèrent juste avant la première trilogie.
Enfin, "Star Wars : "Le Réveil de la Force", ouvrait une nouvelle trilogie, trente ans après la victoire écrasante des rebelles sur l'Empire. En plus de nouveaux personnages, on y retrouvait l'atmosphère "Star Wars" et les anciens héros, mais ce premier épisode ouvrait le champ à de nombreuses questions:
- comment après la destruction quasi-totale de l'Empire avait-on pu voir émerger un "Premier Ordre" aussi puissant ?
- d'où vient le Suprême Leader Snoke qui incarne justement ce Premier Ordre ?
- comment et pourquoi le fils de Han Solo et Leia a-t-il basculé du côté obscur ?
- d'où vient Rey, quelles sont les circonstances qui ont conduit ses parents à l'abandonner, quels sont ses liens avec la Force ?

Naturellement, "Star Wars : Les Derniers Jedi" se devait de répondre au moins partiellement à quelques unes de ces questions, les réponses étant espérées cohérentes avec l'univers Star Wars.
Et c'est là que le bât blesse. D'abord, de nombreuses scènes du film sont ponctuées d'un humour peu en rapport avec le ton des films précédents, et de nombreux personnages sont tournés en dérision en plusieurs occasions. Ensuite, pratiquement aucune réponse satisfaisante n'est apportée aux questions listées ci-dessus. Il reste bien sûr l'épisode 9 pour le faire, mais la tournure des événements peut laisser craindre que la plupart vont passer à la trappe. Enfin, la Force n'a plus rien à voir avec ce que Yoda enseignait, n'importe qui pouvant s'en servir sans avoir été entraîné et pour faire n'importe quoi, genre survivre en plein vide spatial ou converser avec quelqu'un à l'autre bout de la galaxie comme s'il était juste à côté.

Le traitement du scénario, qui au global tient sur un timbre poste, est plombé par des sous-intrigues qui ne mènent à rien, sinon permettre au réalisateur à jouer à son jeu préféré : se moquer du spectateur en multipliant les twists improbables...

Alors il reste quelques belles scènes épiques, des combats spectaculaires, une action soutenue et des nouvelles planètes originales, le tout soutenu par une excellente bande son de John Williams... On pourra noter 5/5 pour cela, et 1/5 pour le scénario, ce qui fait un 6/10 global bien payé...

Il ne reste plus qu'à espérer que J.J. Abrams, qui avait réalisé un épisode 7 de bonne facture, puisse rattraper une partie du gâchis scénaristique de Rian Johnson, mais malheureusement beaucoup de portes ont été fermées. Comme Johnson a été chargé par Disney de réaliser une quatrième trilogie, il est à craindre que l'esprit Star Wars n'en soit aussi absent que dans cet épisode 8...

A trop tirer sur la corde et presser le citron ...........
Quand Disney a racheté la franchise Star Wars, j'étais pas très sûr que ce soit une bonne chose
A part çà, je me demande ce que le rachat de la Fox par le même Disney va avoir comme conséquences futures sur des sagas comme Alien ou Avatar ...... entre autres
On serait pas en "abus de position dominante" pour employer un terme juridique ??

A part çà, content que tu te remanifestes ami Surfeur !
Tu t'étais fait un peu rare ces derniers temps. On est déjà plus tellement à écrire dans ces colonnes ...............

Je pense que le concept original de Lucas a assez de potentiel pour faire de nombreux films. L'exemple du récent "Rogue One" prouve que même Disney en est capable. Mais si on fait un Star Wars, il faut qu'il respecte les codes Star Wars, tout comme les James Bond respectent les codes James Bond et les Harry Potter les codes Harry Potter.

Mais là Johnson a voulu pulvériser les codes instaurés par Lucas, et a préféré faire du Rian Johnson que du Star Wars. Cela ne donne pas forcément un mauvais film si l'on ne s'intéresse qu'à l'action et au visuel, mais c'est une insulte aux épisodes précédents, particulièrement en ce qui concerne le traitement de la Force. C'est là que réside ma déception la plus grande.

+1

Rien à ajouter

Sur le même sujet : j'attends en BR les éditions originales sans les rajouts et les changements à la noix mais ça a l'air mal barré

Le pire étant pour "Un Nouvel Espoir"

je viens de voir ce film, j'avais l'habitude de voir cette actrice dans des rôles douloureux mais de nouveaux frances McDormand a su habiter ce personnage, créer une nouvelle incarnation de femme rongée par la colère et par le chagrin, le chagrin causé par la perte de sa fille de 19 ans violée et brûlée vive, la colère de voir que des mois sont passés sans que rien ne soit fait.

pour obliger la police a réagir elle loue 3 panneaux publicitaires présents sur le lieu du drame, panneaux qui servent a interpeller la police locale.

cette femme devient rapidement insupportable a tous les citoyens bien pensants de cette petite ville, qui commencent a la harceler, entourée par des acteurs fabuleux francés McDormand campe une femme dure qui ne laisse personne se mettre sur son chemin, se battant jusqu'au bout pour obtenir justice.

ce film au scénario aboutis, est tourné dans des décors superbes, aucune linéarité dans la narration, pas de twist inutile, des situations fortes ponctuées par une bande son de qualité, mais qui ne laisseras pas un souvenir impérissable.
j'ai vraiment aimé la fin du film qui laisse au spectateur le choix d'imaginer ce qu'ils désirent

bonjour, j'ai put assister a l'avant première du nouveau film de tsui hark.
je suis un inconditionnel de tsui hark depuis ZU, détective dee , la légende des rois célestes est le troisième film dédié a ce personnage, ce film se range entre le deuxième et le premier film, dee devenu un des conseiller de l'empereur, reçoit de celui ci une arme magique, mais l'impératrice qui désire plus de pouvoir veut évincer dee du cercle des conseillers de l'empereur, elle monte un plan pour voler l'arme magique, ce qui obligerait dee a se suicider.

sur cette première trame se greffe une vengeance qui vas troubler encore plus les habituelles intrigues de palais pour le pouvoir, obligeant dee a se dissimuler pour pouvoir découvrir le fin mot de l'histoire.


je préfère ne pas spoiler l'histoire et je vous laisse découvrir ce film, un conseil allez le voir en 3D, tsui hark dans le deuxième juge dee nous avais montrer ce que l'on peut faire avec une 3D bien conçus, dans ce troisième volet il réussis l'exploit de faire encore mieux.
comme beaucoups de films de tsui hark, tout est démesuré, fantasmagorique, une bonne intrigue policière ponctuée de combats épiques dans des décors superbes.
les acteurs sont parfaits, une bande son eficace pour ce magnifique wu xia piang.


bonne journée a tous

Merci pour ta critique

Sans être un inconditionnel de Tsui Hark, j'ai beaucoup aimé les deux premiers opus. Nul doute que celui-ci rejoindra ma dvdthèque à sa sortie (patience, d'ici là !)